Plié en 4 nº 8, Opéra

Numéro dirigé par Dorothy Goizet.

J’ai découvert l’opéra avec mes enfants il y a 2 ans. D’abord le lieu. Le rideau rouge. La fosse.
Le paradis. Puis une œuvre. Je pensais ne pas aimer, que c’était un genre ennuyeux et désuet. J’étais comme dans un rêve. Hypnotisée par la voix, les cris et les silences. Émerveillée par le décor. Curieuse du mouvement de la musique et de la mise en scène. Des histoires de pouvoir, de désirs, de passions, de sentiments, de folie… En somme des histoires très modernes. Enchantement. Imaginaire.
Très attentive, comme une enfant, à qui l’on raconte une histoire avant de s’endormir.

Le sujet de cette revue numéro 8, était au départ de traiter “l’opéra et le cri de la mère”. Notre première rencontre mit en évidence qu’il est difficile de parler de sa mère quand elle est loin… qu’on ne résume pas une relation mère-enfant dans une image… Jugé trop compliqué par les autres photographes, d’aborder l’opéra sous cet angle, j’ai donc ouvert le sujet à d’autres thèmes tels que le pouvoir, la folie, le silence.

Je vous laisse découvrir en verso les deux réponses :
“Pouvoir”, un opéra moderne, réponse de Sophie Le Béon.
“Cri et silence”, un opéra où le chant rencontre la musique, réponse de Benoît Luisière.

Dorothy Goizet

Pliée en 4 n°8, Opéra, chez F de phosphène.